Un ciel parsemé d'étoile [Libre]

[=> Batiment des Irus]

Dans le silence de la nuit, Khân se faufilait à travers la parc des elfes afin d'y chercher calme et sérénité. L'endroit semblait pour l'instant totalement désert. Il est qu'il était osé de la part d'un humain de traîner dans un endroit aussi découvert, mais vu la situation qu'il pouvait avoir avec les dirigeants de sa race, il était plus en sécurité dans les terres elfes qu'humaines.

Khân gardait encore sur son visage le foulard qui lui cachait le visage pendant la réunion des différends chefs d'Etats. Il l'abaissa doucement révélant un visage auxquel le rasoir ne serait pas passé depuis au moins trois jours. Le vent soufflait assez fort pour faire voleter un peu son manteau derrière chacun de ses pas. L'air frais du vent était assez agréable pour une nuit avec un ciel plutôt découvert. Il faisait ni trop chaud, ni trop froid, il faisait bon et doux.

Il s'asseya au pied d'un arbre en s'adossant sur le tronc. Il retira son chapeau de sa tête découvrant une chevelure sombre et légèrement longue. Ensuite, il inclina sa tête en arrière et observa le spectacle magnifique que lui offrait le ciel. Il commença alors à étudier le tableau d'étoiles afin de voir ce que réserve le futur.

[=> maison de Murasaki]

La métisse avançait dans le parc, s'ennuyant un peu. Elle ne pouvait plus aller s'entrainer comme elle en avait l'habitude car son coin était déjà pris. Alors, elle n'avait qu'à ce promener. Veiller sur sa mère n'était pas son fort non plus et de toute manière, elle dormait tout le temps. Elle regarda la lune.

"Bonjour Mistsuki tu est bien jolie cette nuit." (hrp: pleine lune)

Murasaki avait pris cette habitude de parler à tout ce qui l'entourait de son père. Il lui avait appris que toutes choses avaient un esprit. C'était peut-être vrai, peut-être faux, mais Murasaki se plaisait à y croire. Elle préférait penser que toutes chose, vivantes ou non, ait un esprit. Ainsi, elle avait toujours quelqu'un a qui elle pouvait parler. Elle se sentait moin seule. Ne pas ce sentir seule, c'est de cela qu'elle aurait besoin quand sa mère viendra à mourir. Ce n'est qu'une question de temps après tout. Quand l'elfe grise(demie noire demie blanche) sortit de ses pensé, elle entendit des bruits de pas. Ils avaient été furtifs, puis s'étaient arrêté pour faire place au bruit de quelqu'un qui s'assied au sol. Resta longtemps silencieuse et immobile, puis, elle grimpa dans un arbre avec l'agileté de sa race. Ce n'est que longtemps après, qu'elle dévoila sa présence.

"Tien donc, je ne suis pas la seule à profiter de cette belle nuit? Je me demande qui d'autre te comtemple Mistsuki"

Pendant qu'il observait le ciel, il se tenait un silence autour du prophète qui fut rapidement troublé par quelqu'un. Une voie féminine s'était faite entendre. Khân détourna alors son regard vers la personne en question. Il put alors constaté qu'il s'agissait d'une elfe. Une elfe dont le teint n'était pas ordinaire par rapport à l'ordinaire.

Khân savait qu'il y avait deux type d'elfe, les elfes dit normaux et les elfes noires. Bien que pour lui, il n'y avait aucune différence entre eux hormis la teinte de leurs peaux. Différence purement physique, ce n'est pas la peau et ni encore la race qui fait la personnalité d'un individu.

Vu comment l'elfe était placée, elle devait être là avant lui. Elle se tenait sur un arbre et semblait l'observer depuis qu'il était là. Elle semblait parler à la lune car même si Khân était un humain. L'Iru qui l'avait formé, lui avait aussi apris quelque base de la langue des elfes.

"Il semblerait que la lune ne soit pas la seule chose jolie à regarder ce soir."

"C'est vrai. Les étoiles elles aussi sont de pures joyaux qui brilles sur le satin sombre du ciel de la nuit. Il ne faut pas ignorer de telles beauté. Toutes si semblables et si différentes, elle sont unique. Les présents du soleil pour que la lune ne soit plus seule dans le noir."

Avec son agilité et sa souplesse féline, la métis sauta de l'arbre pour atterir pieds et mains, sans un seul bruit, sur le sol légérement humide. Avec grâce, Murasaki se releva, ramenant se cheveux derrière ses longues oreilles fines et pointue distinctive de sa race. Dans la noirceur nocturne, elle termina de détailler l'homme devant elle. C'était un humain. Un de la race qui avait tué sont père et d'autres guerriers aussi vaillants et courageux. Elle ne se laisserait pas avoir par de belles paroles.

Ses yeux violets brillèrent, réflétant l'éclat de la lune argenté. L'elfe commença à tourner autour de l'humain, regardant si il était armé. On est jamais trop prudent après tout.

Depuis qu'il avait remarqué sa présence, Khân n'avait aucunement détourner son regard de l'elfe qui se tenait près de lui. Celle-ci venait de se déloger de son "perchoir". Le vagabond ne la quittait toujours pas. Il se demandait à quel genre d'elfe il faisait face. Est-ce dans le genre "Guerrière rancunière qui en veut aux humains sans exception" ou alors "Je regarde à qui j'ai à faire et après je l'attaque s'il est dangereux" ? Il resta alors dans la prudence tout en regardant au détail près, les moindres gestes de la demoiselle.

Celle-ci avait commencé à l'observer à son tour. Khân devina qu'elle essayait de l'identifier et surtout pour voir s'il était armé. Khân était en effet bel et bien armé mais ne voulait aucunement faire usage de ses armes pour rien. Ce qui fait qu'il se permit juste de bouger pour se lever en ne montrant aucun signe d'agressivité ni de d'hostilité. Une fois debout il prit alors la parole avec un sourire.

"Bonsoir à vous, je me prénomme Khân, Khân Abyss. A qui ai-je l'honneur?"

"L'honneur, je ne sais pas si on peut dire cela, mais je m'appelle Murasaki Elouen."

Il était maintenant debout et tranquille. Parfait. De cette manière, elle pouvait le voir plus facilement. De cette manière, si il ne faisait que le moindre geste qui pourrait indiquer qu'il ait seulement la moindre petite idée de l'attaquer, Murasaki pourait disparaitre avec faciliter. Elle ne l'attaquerait pas. Pas maintenant en tout cas. Elle n'aimait pas les humains et dédaignait l'idée de frapper un humain dans d'autre cas que dans une vrai bataille. Elle ne porterait pas le premier coup. Elle préférait se défendre, sauf quand on lui donnait une mission. Là, elle passait à l'attaque.

Oui, en mission, la métis était prête à attaquer. Pour le moment, elle décida que cet humain était sans danger. Alors, elle pourrait lui parler librement. L'elfe défronça les sourcils et se calma un peu... quoi qu'elle était toujours méfiante.

"Que faites-vous ici sur la terre des elfes?"

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