Le couloir

Rider défilait le long du couloir où à la fin de celui ci une bai vitré apparaîssait, elle se hâta d’aller jusqu’au bout de cette endroit qui lui paraissait être un tunnel au bout duquel la lueur menant à la sortie était toute proche. Le travail auquel elle s’adonnait l’épuisait plus que tout, elle ne demandait qu’un temps de repos mais avec les soucis causer par les Irus et les hommes aucune affaire lié à la guerre ne pouvait être laissé en suspend. La jeune Elfe s’appuya à un mur essayant de récupérer le plus possible.
Elle se trouvait regarda à travers la baie vitré, les jardins du palais était si beau, la tranquillité et la sérénité que dégageait ces lieux l’apaisait aux plus profond d’elle même, les limbes de son esprit furent enfin éclairé d’un soupçon d’un de plénitude, Le chef des Elfes se sentait déjà mieux, mais elle savait que d’autre soucis commencerais. En effet il y avait toujours une ombre au tableau, et la fatigue revint peser sur Rider, un peu de tristesse vint assaillit son visage.

Depuis quelque moment, le temps semble plus long. Les secondes semblent peu à peu devenir des minutes, des heurs, des jours puis des mois. Toujours la vie avait semblée longue et lente pour ce sombre protagoniste, mais jamais comme elle l’était en ce moment. Depuis le début du grand conflit, tout semblait avoir changer… tellement que lorsque le ministre Tuomas regardait par la fenêtre… bien qu’il tente de s’imaginer une fois de plus le monde tel il l’avait connu, cela lui était tout simplement impossible. En trois siècles, jamais il n’avait vu une telle chose. Bien qu’il tentait de trouver une solution, bien qu’il pondérait grandement sur la cause puis sur le potentiel d’une quelconque solution, rien… toujours rien. Toute forme de diplomatie semblait mener à l’échec ou a une mort certaine. Nonobstant tout les efforts, rien ne semblait ce présenté a lui.
Oh il était certes qu’un simple ministre, mais toute fois il était un grand homme de politique. Il aurait certes pu prendre la place du chef des elfes, mais non. Cela ne l’intéressait nullement. Lazarus n’était nullement le genre d’être que le pouvoir attirait. Trop de gens s’aurait laisser corrompe par la grandeur du poste, par le pouvoir sur les gens de sa race. C’était ce qui avait en quelque sorte menée à cette triste guerre. Bien des gens blâmaient le tout sur Dren Era, ne connaissant pas le fond de l’histoire, ignorant leurs propres vils ainsi que celui entourant chacun d’entre eux. Que vice et mal dans un monde qui jadis semblait si paisible… semblait oui… puisque cela était que façade, qu’un masque.

En voyant la barbarie des hommes, il voyait en cela comme dans un miroir reflétant sa propre race. Malgré leur grande sagesse, les elfes étaient-ils vraiment mieux ? Quand était-il des Irus ? Qui étaient-ils vraiment ? Ce peuple dit neutre, pourquoi ce mêler de cette guerre qui ne les concerne en aucun cas ! Que mystère entourant ce tout. Si l’oracle, si grand avait pu voir ce qui s’approchait… alors pourquoi ne voyait-il pas de solution ? Sans doute cette solution n’existe nullement. Alors cette animosité serait éternelle ?
Il ne pouvait pas y croire et n’y croirait pas avant que les enfers viennent le chercher ou que le paradis lui ouvre les cieux. Le ministre Tuomas avait toujours fait tout ce qu’il pouvait afin que les elfes prospères, il ne compte aucunement abandonner. Il avait besoin d’un peu de repos, il le savait. Sous un masque de porcelaine, ne démontrant nulle émotion, le ministre que trop pensif devait cesser durant un moment de regarder par la fenêtre, d’arrêter l’horloge afin de respirer un peu.

Quittant de la sorte son bureau dans le grand palais, il marchait silencieusement, une douce mélodie en tête afin de ne pas penser a rien. Pas à pas, l’esprit épuisé, détruisant au même moment le corps, le sinistre protagoniste avançait dans un silence plus profond que le prochain écho vers le bonheur et la joie. C’est alors que ses douces prunelles croisèrent l’ombre d’un personnage lui étant familier. Rider Era, chef des elfes. Sans créer le moindre bruit sous ses pas, il avançait vers elle. A présent derrière la charmante protagoniste, il demeura ainsi en silence durant un bref délais puis le flegmatisme de sa voix pris la place du silence :

« Les nuages ne semblent nullement vouloir laisser percez le moindre rayon… »

Une voix familière se fit entendre, Rider Tourna la tête et elle put apercevoir son ministre et fidèle ministre Lazarus. Elle se tourna vers lui, un faible sourire s’afficha sur son doux visage, elle voulait au moins donner l’illusion qu’elle allait bien. Elle s’approcha de l’elfe en marchant doucement vers lui et pris la parole.

« En effet, en ces temps de ténèbre la lumière se fait de plus en plus rare. »

Rider se mis face à Lazarus, puis elle inclina la tête pour pouvoir le saluer comme il se doit, ensuite elle se ré adossa au mur, gardant le silence pendant un long moment. Elle fini par reprendre la parole.

« J’en avais assez du climat hostile de la chambre du sénat, je m’en suis allé en feintant la maladie, vous devez trouver cela puérile, mais la situation dans laquelle notre peuple c’est empêtré est vraiment malsaine. »

Elle porta à son front le dos de sa main, pour faire savoir que la migraine repris le dessus.

Son regard froidement posé sur la charmante elfe, il conservait son silence suites aux mots jadis dit de ses lèvres. Cela n’avait rien de surprenant puisqu’il avait pour humble habitude d’être un protagoniste silencieux et discret. Dans l’attente d’une quelconque réplique, l’aristocrate pondérait toujours. Oh non sur une quelconque réponse au grand mystère entourant cette triste guerre, ni à propos d’une quelconque solution potentiellement valable. Cette fois si il songeait plutôt a ce qui pouvait bien ce passer dans la boîte crânienne de Lady Era. Le ministre Tuomas savait mieux que quiconque comment Rider pouvait ce sentir en ce moment.
Il ne l’avait pas aidé sans raison profonde, c’est un fait. Chaque acte du ministre avait ses raisons. Bien que parfois un peu plus flou, les raisons qui poussait le ministre à agir d’une quelconque façon était toujours dans le but d’améliorer les choses. Craignant quelque peu que le pouvoir monte à la tête de Lady Era, cela ne fut en aucun cas facile pour lui de faire en sorte qu’elle monte les échelons aussi rapidement. Il aurait pu y accéder lui-même, mais bref son choix avait été fait et le retour en arrière était impossible. De plus… il s’avait très bien qu’il avait fait le bon choix.

Ses prunelles fades posé sur elle alors qu’elle ce retournait au son d’une voix familière qui était celle de notre sombre protagoniste, il la regardait sans dire le moindre mot, en attentent d’une réplique prochaine. Il n’eu pas à attendre toute une vie pour voir la lumière des mots, non, car cette dernière lui répondit tout aussi poétiquement que le ministre. Il lui aurait certes sourit, mais le placide visage de Lazarus semblait ne jamais plisser afin de démontrer l’ombre d’un bref sourire. Un visage dit triste par bien des bonnes gens entourant ce dernier, enfin bref… c’était sa façon d’être voila tout. Il rendit le salut qui lui avait été fait de façon gracieuse et protocolaire.
C’est suite à cela que Rider fit une confidence à son ministre. Une confidence qu’il aurait pu lire sur les lèvres de la chef avant même Lazarus comprenait la tension ressentit par la chef. Sans doute elle n’avait jamais sentit une si grande tension auparavant. Ayant été un homme de politique durant une grande partie de sa vie, le ministre Tuomas s’y était accoutumé malgré qu’en ce moment même il avait de la difficulté à penser clairement. Il n’ajouta rien aux mots de lady Era, gardant ainsi un silence encore plus profond. Un silence qu’il conserva durant un moment, puis il prit la parole :

«Sans vouloir vous offensez… vous êtes une mauvaise actrice… a moins que ce soit tout simplement moi… il est facile de voir en vous l’épuisement… bref… cela est normal lors des débuts…»

L’on ne pouvais décidément rien caché à sir Lazarus, pensa Rider. C’est Elfe était d’une sagacité époustouflante. La jeune Elfe lui adressa la parole sous un air soutenu.

« Je le pense en effet, jouer un rôle ne me convient guère… Pourtant c’est un point essentiel en politique. Peut être que je m’habituerais à la vie politique, mais cela m’est difficile pour l’instant, je dois aussi porter le deuil souvenez vous… »

Un bref moment la tristesse empli son visage, Rider ne voulais pas se laisser allez à la mélancolie. Elle essayait de ne jamais laisser paraître ces sentiments profonds, n’importe qui aurait cédé aux pressions sous lesquelles était soumise la jeune elfe.

« Que pensez vous qu’il arrivera mon cher ? J’ai eu une prémonition, enfin plus ou moins l’intuition que la période qui nous attend sera des plus mouvementer, le sang sera verser…Nous devons survivre et passer par ces épreuves pour que notre civilisation perdure Lazarus. »

Rider regarda son ministre dans les yeux sans peurs et avec une grande conviction.

Ayshel apparu soudainement en bas de la baie vitrée. Ou plutôt son front. Bientôt, on pu apercevoir ses yeux. Et quelle ne fut pas sa surprise en apercevant les pieds de sa soeur de l'autre côté ! Elle qui essayait de sécher son cour d'escrime...c'était raté.

*Et merde!! Il faut que je fasse plus attention ! Mais bon, maintenant je n’ai pas le choix ! J'ai déjà fermé la fenêtre par laquelle je suis sortit !*

Elle frappa la vitre pour appeler Rider et lui fit signe d'ouvrir la fenêtre.

-Aller ouvre Rider ! Je suis pas sur que la tête de la gargouille sur laquelle je suis puisse tenir longtemps ! Et puis il fait froid dehors laisse moi entrer!!

Elle tourna la tête un instant pour admiré la vue sur les jardins du palais. Quelle ne fut pas sa surprise quand Rider aperçut sa sœur, en cet instant même… Que pouvait elle faire ici n’était elle pas sensé être à la faculté d’enseignement.

La présidente ouvrit la porte de la baie vitrée et sourit à sa sœur. Elle l’empoigna par le col et la fit entrer à l’intérieur et pris la parole.

« Ma petite dit moi ce que tu fait ici… »

Un regard empli de colère et de fatigue fut porté sur la jeune Ayshel, Rider la posa au sol.

Ayshel se releva, enleva la poussière de son pantalon, remit ses cheveux en place et leva son regard vers sa soeur. Elle souriait et son regard était joueur. Telle une gamine qui s'amuse de la colère de sa soeur.

-Et bien je sèche le cours d'escrime car de toute façon je suis forte en ce domaine. Et au cas où tu ne l'aurais pas remarqué, ça fait quand même environ un demi-siècle que j'en fais! Je préférerais faire comme toi et faire quelque chose d'utile au lieu de passer mon temps dans des cours!!

Elle regarda ses ongles d'un air distrait, l'autre main derrière le dos dont les doigts, bien sûr, étaient croisés. Elle s'amusait comme cela, a embêter sa soeur. Mais elle savait bien que, tôt ou tard, l'amusement s'arrêtera. D'un air joyeux, elle regarda encore sa soeur. Un air coquin au coin des yeux. Et se faisant toute gamine, elle exclama.

-Je ne fait que suivre l'exemple de mes ainés!

Un battement de cil tout ce qu'il y a de plus provocateur sur les yeux d'Ayshel. Les doigt se croisant un peu plus, et suppliant au ciel de ne pas se faire punir.

*Pitiépitiépitiépitiépitiépitiépitiépitiépitiépitiépitiépitiépitiépitiépitiépitiépitiépitiépitié*

Rider se calma et d’un air apaisé posa sa main sur l’épaule droite de sa sœur puis elle la regarda droit dans les yeux. Elle revoyait les doux yeux de sa mère dans ceux de sa jeune sœur. Mais au fond d’elle, Rider savait qu’elles étaient toute deux différente.

Elle passa la main dans les cheveux d’Ayshel et la caressa sous le menton.

« Tu sais très bien qu’elle sera ta punition… »

Rider sourit et s’exprimait avec la plus grande des aises à sa sœur.

« Tu va rester cloîtré dans tes appartements et crois moi je ferais en sorte que tu y reste. »

Rider songeait à employé, quelqu’un de la garde spéciale, enfin elle verrait cela plus tard des occupations plus importantes l’attendait.

Une expression de terreur passa sur le visage d'Ayshel. Une fausse terreur bien sûr. Elle était assez douée pour la comédie.... Elle tomba a genoux et, levant les bras vers le ciel, elle parla d'une voie qui rappelait celle d'un agonisant.

-Ho noooon!!! Ma chére soeur! Tu ne peut pas me faire cela! C'est bien trop cruel! Comment pouvoir rester dans la chambre alors que l'appel de la foret parvient à mes oreilles et me dit "Vient!! Vient avec nous dans notre belle vallée!!".

Elle plaça la main sur son front d'un air dramatique, l'autre agrippant les vêtements de sa soeur.

-Ho ciel! Qu'ai je fais pour mériter cela????

Au moins, on pouvait constater qu'elle n'avait pas séché le cours de théâtre!
Jetant un coup d'oeil à sa soeur et voyant qu'elle était plus ridicule qu'autre chose elle se releva en soupirant.

-Bon ok, compris je resterais dans la chambre. Mais toi, tu vas être privée de fraises des bois pendant une semaine! Je t'en rapporterait plus! Na!

Elle croisa les bras et lui tourna le dos d'un air offensé. Mais bien sûr, cela restait toujours de la comedie.....

Rider fatigué par les mises en scène de sa jeune sœur, en avais vraiment assez de ces agissement, elle devrait peut être prendre d’avantages de mesures pour son éducation.

« Décidément, ton effronterie est sans bornes, ma sœur… Je vais donc te consigner un peu plus longtemps, mais continue donc… Aggrave ton cas plus tu fera l’imbécile et plus j’allongerai la durée de ta peine. »

Rider en eut assez, et décida de congédier sa sœur dans ces appartements, un air d’insatisfaction pris place sur son doux visage.

« Voilà tu ma énervé, maintenant tu pourrais rentrer chez toi je ne voudrais pas te laisser du répit. »

Rider lui fit un signe de la main puis elle se retourna revenant aux cotés de sir Lazarus.

Il discourait quelque peu avec la chef des elfes. Bien que très peu de mots étaient échangé entre eux, tout y était. Pourquoi donc s’encombrer à dire un tas de trucs qui ne serait d’aucune utilité a la discussion? Enfin, une discussion qui fut rapidement interrompus par une tentative de discrétion de la part de la jeune sœur de lady Era. Ne disant rien, Lazarus observa la jeune protagoniste faire son entrée. C’est à ce moment ou l’aristocratique ministre semblait être tout a coup devenu un fantôme. Il était bel et bien présent, en chair et en os, mais rien. Pas même un léger regard vers lui. Dans un sombre silence, le noble protagoniste observait la scène tout a fait banal, enfin à ses yeux.
Ecoutant ce que chacun des deux protagonistes devant ses prunelles, Lazarus ne pu s’empêcher de vouloir prendre la parole, mais non. Il demeura en silence, les regards allants vers les deux elfes, de l’un l’autre. Il trouvait cela quelque peu intéressant, de plus cela lui changeait les idées. Cela le faisait penser à d’autre chose que la politique ou bien de la philosophie, deux sujets intimement reliés.

Bref, après un moment, il ce dit qu’il était indiscret de sa part de suivre la conversation entre les deux sœurs. Regardant vers la grande fenêtre, toujours dans un sombre silence, Lazarus retournait à ses pensés. Rare était les moment ou son cerveaux pouvait demeurer longtemps en paix sans trop réfléchir. En ce moment, il ne pondérait pas a en perdre contacte avec le monde extérieur, non, mais toute fois son esprit était occupé a d’autre chose qu’a suivre une candide conversation familiale.
C’est alors que la conversation semblait avoir finalement trouver un terme, lady Era quelque peu en colère par le comportement de sa sœur plus jeune avait adressée ses dernières paroles à cette dernière. Sans dire le moindre mot, les douces prunelles du ministre Tuomas était sur la chef alors que cette dernière ce dirigeait une fois de plus vers lui.

[wow.... c'est nul comme poste de ma part...]

Inutile de tendre d'avantage l'oreille pour distinguer les voix qui résonnaient dans le couloir. Surtout une d'ailleurs, lancée dans un élan de dramatisme qui aurait épaté les grands noms de la littérature théâtrale humaine. Etait-ce donc ceci qui avait attiré les pas du bras droit? Ou n'était-ce pas tout simplement l'envie compréhensible de se dégourdir les jambes après avoir passé de longues heures à consulter de la paperasse et recueillir les dernières informations en date? En fait, personne ne pourrait vraiment le savoir.

Toujours est-il qu'au bout de ce couloir, l'ombre de l'elfe noire s'étendit sur le sol, puis contre la paroie à côté de laquelle elle avançait maintenant en vue, ses yeux d'ambre se posant instantanément sur le trio qui avait prit possession du couloir.

Aucune expression, juste quelques mèches argentées, mal coiffées, qui jetaient sur le visage de la jeune femme leurs ombres dansantes. Puis à mi-chemin, le masque de sympathie fit tout naturellement son apparition, un vague sourire étirant peu à peu les commissures des lèvres si bien dessinées. Les soeurs en action, le ministre aux tendances spectrales, la "famille" présidentielle dans toute sa splendeur! Ralentissant le pas peu à peu, les mains gantées se glissant dans les poches d'un pantalon trop peu accordé à un environnement si luxueux, elle fini par s'arrêter à leur hauteur, agrémentant son arrivée d'un "bonjour" chaleureux, peut-être même enjoué? Tranchant très certainement avec l'austérité de l'endroit, un peu comme cette petite elfe qui agenouillée avait déclamé ses vers de suppliques et sa menace dramatisée.

Rider détourna le regard de sir Lazarus, elle reconnu le ton tranchant employé par la personne qui vint leur adresser la parole. Une silhouette fort familière se présenta devant les mirettes bleutées du chef des elfes, quelque seconde suffirent pour que la jeune elfe reconnaisse son bras droit Suadela. Avec une démarche qui ferait tomber n’importe qu’elle homme tomber sous son charme elle avança vers le petit groupe.

*Elle sais soigné ces entrée…*

Rider fit un signe de tête et lui rendit son « bonjour ».

Rider s’apprêta à recevoir son bras droit comme elle le devait, elle qui était si fatigué aujourd’hui, le sénat des elfes pouvais être si contraignant de temps en temps.

* Qui à dit que la politique était un jeu ?*

Toujours silencieux, alors que la jeune sœur de lady Era semblait partir à présent au loin, laissant la noble dame revenir vers notre sombre protagoniste, l’ombre d’une gracieuse dame apparue non loin. Oh mais qui était-ce? Les splendides prunelles du ministre Tuomas, quasi incolore, ce tournèrent quelques peu vers sa gauche afin d’avoir la possibilité de percevoir qui donc s’approchait. La ravissante silhouette, gracieuse et familière s’approchait. Sans doute cette dernière était intéressé un peu plus par lady Era que par le ministre lui-même, mais cela était chose tout a fait normal puisque cette gente dame n’était nul autre que la seconde au commande. Oh cette lady Hezekia, une ravissante dame dont la démarche séduisante faisait souvent l’objet des regards masculins.
Encore et toujours quelque peu hors de la conversation, Lazarus avait ses magnifique mirettes toujours sur le bras droit du chef. Son regard n’était nullement offensant, il n’était pas le genre de protagoniste masculin à dévêtir les dames du regard ou bien à démontrer le moindre signe de malice par ses yeux, non. Son regard était plutôt doux et calme, d’un flegmatisme bien naturel a notre cher Lazarus. Toute fois, bien qu’elle ne lui avait nullement adressée la parole, il murmura toute fois l’ombre d’une salutation.

Bref, par la suite ses yeux décrochèrent de lady Hezekia pour ensuite se déposés sur nul autre que lady Era. Une fois de plus il était en silence, ne disant n’ajoutant rien à ce qu’il venait de dire. Il vit que le chef semblait quelque peu exténué, sans doute tout le travail et les pensés mis en cohérence. Sans doute la visite de son bras droit n’allait pas aider le tout. Bref, il était sans doute mieux de rester afin d’aider son amie du mieux qu’il pourrait. Depuis toujours Lazarus fût présent pour cette dernière et sans doute que lorsque mort il la laisserait tomber. Et encore il est certes possible que derrière lui il laisse pour héritage des documents quelconques afin d’aider lady Era. Avant que lady Hezekia soit plus près d’eux, Lazarus dit en murmure afin que Ride puisse entendre ses mots :

« Ma chère… ce soir reposez-vous… »

Tant de flegme, de contrôle de soi, toute ces choses qui donnait un étrange sentiment de froideur. Mais à l'inverse, Suadela conservait tout naturellement son masque de bonne humeur et d'amabilité. Le contexte ne paraissait pas excactement l'idéal pour tenir une longue discution. Peut-être un peu de fatigue? Elle ne cherchera pas plus loin, ce serait devenir indiscrète envers sa propre supérieure. Aussi commença-t-elle tout d'abord par tourner ses orbes ambrée sur le Ministre, inclinant la tête (on ne saurait exactement dire si s'était sur le côté ou vers l'avant) pour lui rendre son salut, rajoutant à son geste toujours ce sourire chaleureux qu'elle préférait garder. Puis elle revint fixer Lady Era, son sourire s'effaçant alors pour céder place à la parole.

<< La discussion est achevée au Sénat, mais hélas nous ne sommes pas plus avancés... En revanche...>>

Une de ses mains quitta la poche de son pentalon pour se glisser dans celle qui se trouvait à l'intérieur de sa légère veste pour en sortir une lettre cachetée qu'apparemment elle avait déjà pris la peine d'ouvrir. Ses yeux se baissèrent un instant sur le papier qu'elle se décida à tendre entre ses doigts à Lady Era, sans reprendre son sourire cette fois. Et bien qu'en rien son air décontracté n'avait cédé place à de l'inquiétude, elle ne souriait plus pour autant.

<< Nous avons reçu ceci. Une sorte... D'invitation pour une réunion quelque peu particulière. >>

Et en plus de l'avoir ouverte, elle ne s'était pas gênée non plus pour en lire soigneusement le contenu. Mais avant de discuter plus avant, probablement préférait-elle que sa supérieure prenne elle-même connaissance de cette lettre avant d'ajouter quoi que ce soit, son silence en était la preuve.

Rider ne savait trop quoi lui répondre, elle pris la lettre et l’ouvrit pour ensuite la consulter.

Après un bref moment de lecture, elle serra si fort la lettre qu’elle la froissa, le chef des Elfes en avait assez des coups fourrer de la part des humains… Enfin aussi elle décida qu’elle ira quand même pour savoir ce qu’ils veulent encore.

Rider remercia Suadela d’un signe de tête, bien sur elle ne lui demanda pas pourquoi cette missive avait été décacheter, avant qu’elle ne l’ai lu.

« Les humains sont des créatures fort déconcertantes parfois… »

Elle regarda Suadela dans les yeux toisant ces deux billes d’ambres avec admiration.

« Ne trouvez vous pas cela Suadela bizarre de leurs part ? Leurs petites manigances deviennent fort contraignantes. »

Toujours et continuellement en silence, le mystérieux protagoniste et ministre observait du coins de ses magnifiques mirettes les deux charmantes dames. Il ne disait rien, mais dans son silence son esprit était grandement ouvert et ses oreilles écoutaient chaque mot prononcé par l’une ou bien l’autre. Sans rien dire, il pouvait parfaitement suivre la conversation et y participer indirectement que par sa présence. Enfin bref, il n’avait rien à dire, de plus si il devait parler à qui que ce soit en ce moment il s’agissait uniquement de lady Era. Oh certes discourir avec lady Hezekiah était fort intéressant. Elle était une charmante dame à l’apparence aussi splendide que son âme, mais en ce moment le ministre Tuomas n’avait rien à lui dire. Il est vrai que rare étaient les moments ou tout deux discutait ensemble.
Bref, l’air flegmatique, Lazarus demeurait calme et patient. Ce qui ce passait devant lui était fort intéressant, mais en homme poli, il n’osa aucunement demander de quoi il s’agissait exactement. Il n’était pas du genre à ce mêler ce qui ne le regarde nullement. Lui-même détestait quand une personne farfouillait dans ses affaires, alors il n’était pas question qu’il essai de voir et même de connaître la nature de ce qui ne le regardait pas! Enfin, sans doute les deux charmantes dames avaient besoin de parler sans avoir quiconque près d’elles. Protagoniste d’une grande grâce, Lazarus murmura furtivement :

« Si lady Era me le permet, je ne resterais pas plus longtemps vous laissant discourir ensemble sur des sujets qui ne concerne sans doute que vous deux »

Par ses mots, Lazarus était un être charmant. Toujours très poli, il est rare que sa grâce lui fasse faillite. Sa voix sombre d’une tonalité flegmatique résonna un tantinet dans le couloir silencieux. Il attendait une quelconque réponse de sa chère amie. Ses prunelles posées délicatement sur la charmante silhouette de cette dernière, une fois de plus il était silencieux.

Les yeux ambrés de Suadela se baissèrent sensiblement sur le papier froissé entre les doigts de sa supérieure. Oh, décidément la contrariété était de mise, et l'invitation, tout comme elle se l'imaginait, plutôt mal reçue. Mais qu'attendre d'autre après autant de déceptions de la part des humains? Elle releva simplement son regard pour capter celui de Lady Era, un demi-sourire amusé et paradoyalement cynique venant étirer un court instant ses lèvres.

"La manigance est une seconde nature chez le genre humain."

Puis lentement, elle se détourna de Lady Era. Le message était passé, elle-même n'aura pas à s'éterniser en ces lieux. Ainsi elle s'était tout naturellement reportée sur le Ministre, si étrangement calme, d'une politesse telle que cela lui paraissait surnaturel. Une vertue trop souvent oubliée en politique.

"Ne vous éclipsez donc pas, cher Lazarus. Je n'ai pas l'intention de m'éterniser davantage."

Et comme appliquant directement ses paroles, elle se tourna une fois de plus vers Lady Era. La fatigue et la lassitude finiraient par la détruire à long terme. Alors pourquoi perdre plus de temps pour une affaire qui, bien qu'urgente, ne méritait pas que l'on discours des heures durant pour médire sans avancer?

"Je pense aller m'informer un peu plus sur leurs réelles intentions, afin de voir si cette entrevue a un but réel, ou du moins innoffensif pour nous. Ce qui par la même occasion vous laissera du temps pour ne pas y penser et profiter d'un minimum de détente."

Et n'était-ce pas le plus important? Un chef épuisé n'était en soi pas un avantage ni pour lui-même, ni pour ceux qu'il défend. Sans compter que la présence du Ministre aurait probablement l'avantage d'apaiser un peu plus Lady Era. En tout les cas plus qu'elle-même ne pourrait le faire, c'était l'évidence même. Suadela inclina sensiblement là tête, signe qu'une simple approbation suffirait à la faire se rendre là où elle pourrait obtenir quelques réponses.

Suadela soutenait donc les dires d’Era, celle ci sourit… Après tout n’était-ce pas les humains qui les trahirent et qui ne voulais que les éliminé, la réalité est dure, on a beau laissé leurs chances et avoirs les plus belles intentions du monde, l’on est toujours déçu par quelque chose.
Rider partit dans ces penser, jusqu'à ce que Lazarus décide de partir et que Suadela décide de partir en quête d’information.
Le chef des Elfes se décida à les libérés, après tout elle avais des affaires à réglé ici et la, aussi elle fit un geste de la main signe que les autres protagonistes pouvait s’en allez vaquer à leurs occupations, mais elle voulu ajouter ceci avant toute choses à Suadela son bras droit.

« J’espère sincèrement que vous serez la à cette réunion et je compte sur vous tout particulièrement Suadela pour les informations que vous allez recueillir. Surtout que je me doute où vous allez les cherchez. »

Rider se tourna ensuite vers Lazarus.

« Serez vous la pour me supporter cher ami ? Vous m’êtes d’un grand soutien vous vous y connaissez vraiment mieux que moi… »

La jeune elfe souris à Lazarus.