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 Suadela Hezekiah[validé]

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2 participants
AuteurMessage
Suadela Hezekiah
Bras droit des Elfes
Suadela Hezekiah


Nombre de messages : 129
Localisation : Pas toujours là où on le pense...
Date d'inscription : 19/09/2006

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MessageSujet: Suadela Hezekiah[validé]   Suadela Hezekiah[validé] EmptyMar 19 Sep - 6:55

Nom : Hezekiah

Prénom : Suadela

Sexe : Feminin

Race : Elfe noire

Clan : Elfes

Titre/métier : Bras Droit de Rider Era

Age : 319 ans

Physique :
Il peut arriver assez facilement que quelques regards suivent les pas de Suadela. Ses formes plutôt généreuses ne sont pas particulièrement discrètes. En contrepartie, son physique détourne facilement l’attention des badauds sur sa véritable constitution. A mieux y regarder, elle arbore malgré ses courbes voluptueuses, une musculature bien développée. Soigneusement taillée par la vie qu’elle a menée dans le contexte de la guerre, elle arbore quelques cicatrices sur les parties de son corps dissimulées par les vêtements. Ce n’est pas quelqu’un qui aime à porter des tenues trop significatives d’une vie aisée. Elle préfère de loin les vêtements passe-partout, qui lui permettent d’aller et venir sans que ne s’affiche sur elle son statut ou tout autre signe trop distinctif. Elle fait cependant des exceptions quand le protocole l’oblige, mais en temps normal, elle affectionne plus les vestes et pantalons de cuir ou de toile.
Pour le reste, Suadela est très représentative des elfes noirs. Une peau sombre dénuée de la moindre imperfection autre que les stigmates de la vie, des longs cheveux aux variables de la neige à l’argent, on ne saurait la confondre avec un elfe blanc. Les traits de son visage évoquent une certaine innocence, hélas vite gâchée par son regard : deux billes d’ambre aux multiples reflets allant de l’or au cuivre, selon ses humeurs semble-t-il. Rares sont les personnes à avoir pu en décelé les significations de ces variations. Brillant d’une illusoire impulsivité, ses yeux sont en un sens le miroir de ses sentiments, aussi elle n’hésite pas à détourner le visage si nécessaire. Dans son attitude féline, Suadela joue sur la fascination autant que sur la parole, insidieuse par la pureté de sa voix.


Caractère :
Impulsive, c’est le mot employé par les êtres qui ne la connaissent pas. Même si la familiarité ressort parfois de ses actes ou de ses mots, Suadela n’agit jamais sans avoir mûrement réfléchit à ce que ses décisions allaient impliquer ou provoquer. Malgré son apparence qui laisse à penser qu’elle n’a pas grand-chose dans la tête, c’est une demoiselle avec une capacité de réflexion et une intuition hors du commun, et d’ailleurs elle ne prend jamais l’initiative de faire quelque chose qu’elle pense pouvoir un jour regretter, du moins à l’heure actuelle.
On ne peut pas dire qu’elle soit froide ou agressive, plutôt qu’elle est souriante et polie, ce qui en fait une personne tout à fait appréciable pour le premier venu qui prendra la peine de lui parler. Mais comme tout le reste, ce n’est que le masque qu’elle aime bien afficher.
Suadela ne se soucie que d’une chose : sa vision du juste. Tout ce qui peu potentiellement mettre en péril un ordre qu’elle estime être non pas le meilleur, mais en tout les cas le moins pire, doit être écarté et ce, de n’importe quelle manière. Elle n’éprouve que rarement des remords face à des actes jugés inhumains. Elle n’aime pas tuer, loin de là, mais paradoxalement, torturer ne lui pose aucun problème. Et il existe tellement de manière de torturer quelqu’un ! Sa préférence va tout de même pour les tortures morales, cherchant et jouant avec les peurs de ceux qu’elle veut interroger, ou simplement blesser. Elle tâche cependant de ne pas se laisser influencer par des préjugés ou toute autre idée préconçue, même si certains principes ont la vie dure. Mais pour atteindre les objectifs qu’elle vise, elle sait mettre ses propres sentiments de côté, allant souvent jusqu’à oublier elle-même qu’elle a un cœur.

Signes particuliers / Talents :
Suadela cache bien des petits talents, certains plus utiles que d’autres. Son premier avantage reste son éloquence. La persuasion fait partie de ces choses qu’elle a tout particulièrement travaillées dans sa vie. Et aussi sûr qu’elle sait convaincre, elle sait aussi ne pas se laisser avoir. Elle possède une sorte d’instinct qui lui permet de déceler le mensonge. On peut lui cacher des choses, très certainement, mais jamais on ne pourra lui faire croire ce qui n’est pas vrai.
Pour parler plus physiquement, Suadela est une excellente guerrière. Rapide, précise, elle ne frappe pas nécessairement très fort, mais elle sait où frapper pour faire très mal. Si vous l’affronter, vous pourrez probablement lui faire de lourdes blessures, mais en revanche vous en sortirez incapable de manier une arme à nouveau. Elle n’est pas particulièrement spécialisée, les circonstances de la vie lui ayant enseigné à transformer n’importe quels objets inoffensifs en arme meurtrière, mais elle démontrera toujours un talent évident pour le combat au corps à corps, jouissant d’une force et d’une souplesse impressionnante.
Sans compter qu’il lui reste encore la magie. Elle possède une affinité certaine avec tout ce qui est électricité, créant des décharges aussi brèves que violentes, mais en tout les cas suffisante pour mettre hors service n’importe quel adversaire qu’elle peut toucher, ou n’importe quel matériel électronique qu’elle veut mettre hors d’état.

Arme :
Même si elle préfère souvent les lames, Suadela porte assez souvent sur elle un Five-seveN USG. Le recul est assez conséquent, mais elle semble parfaitement bien manier cette arme.
En revanche, elle a toujours sur elle au moins un poignard qu’elle cache le plus souvent contre sa jambe, et de fines lames de jets, pareilles à de petits scalpels, qu’elle garde dans ce qui paraît être un large bracelet de cuir joliment brodé.
Et pour finir, elle met souvent une paire de gants pour protéger ses doigts fins, mais attention, la doublure de ceux-ci est renforcée de plaques de métal non loin des jointures, histoire de faire un peu plus mal si elle doit frapper.

Suadela Hezekiah[validé] Fnfivesevenusgto2

Histoire :
Un quartier malfamé d’une ville surchargée, c’est le décor dans lequel Suadela est venue au monde. Au milieu d’humains qui vivaient tant bien que mal dans les mêmes conditions difficiles, la modeste famille Hezekiah pensait s’en sortir mieux que dans leur village trop isolé ou dans les cités elfiques où le racisme primait sur le bon sens. Précédée d’une dizaine d’année par son grand frère, Suadela est née dans les cris d’une mère qui n’avait pas les moyens d’aller accoucher dans un hôpital. Mais avec les bons soins d’un époux versé dans l’art de la guérison, il n’y eu pas trop de mauvaises surprises.
Les premières années n’étaient pas particulièrement pénibles. Après tout quand on ne connaît pas la richesse et l’opulence, on ne peut vraiment estimer sa pitoyable situation. Les fins de mois, il arrivait souvent que plusieurs jours se passent sans que les Hezekiah n’aient de quoi manger. Mais les manques étaient très bien remplacés par la tendresse d’une famille qui s’entraide du mieux qu’elle peut. La mère de Suadela et Aelinos était trop malade pour travailler, trop malade pour correctement s’occuper de ses enfants, alors l’aîné veillait sur sa petite sœur pendant que le père travaillait aussi bien le jour que la nuit pour subvenir du mieux possible aux besoins de tous, du moins jusqu’au jour où la fatigue et la pauvreté aidant, la mère fini par se laisser emporter par la mort.
Triste sort, n’est-ce pas ? Il n’y avait même pas de quoi offrir un enterrement décent, et du haut de ses 50 ans, Suadela vit des humains peu soigneux se débarrasser du corps de sa mère dans une fosse commune. Triste vie, décidément, mais il a bien fallu admettre qu’avec une bouche de moins à nourrir, la situation des Hezekiah allait en s’améliorant. Aelinos alla travailler dans la même atelier que son père, Suadela suivant un semblant de formation en se mêlant à des écoles, du moins assez pour apprendre à lire, écrire, compter et réfléchir. Le reste, elle l’a apprit seule. Deux salaires à la maison leur permettaient de manger à leur faim, d’acheter des livres, et le soir pour tromper l’ennui, le frère et la sœur passaient des heures interminables à lire, apprendre, discuter et se cultiver. La démocratie s’installait fort bien, mais la famille Hezekiah ne le ressentait que trop peu dans son quartier.
Et aussi bien que la vie semblait s’améliorer, dans l’environnement malfamé où ils vivaient, le taux de criminalité lui aussi, s’élevait. Vols, attaques, menaces, tueries, dans l’ombre les pires horreurs se produisaient, dans l’ombre, il fallait savoir cogner pour se faire une place. Aelinos avait très bien comprit le principe. Dans leur petit ghetto de ce début de révolution industrielle, il avait apprit à se faire respecter, à se faire des associés de galère à défaut de véritables amis. Mais il fallait croire que ça ne fonctionnait pas trop mal. Grâce à ça, jamais personne n’avait tenté de cambrioler leur modeste appartement, jamais personne n’avait cherché à s’en prendre à Suadela que l’âge rendait plus intéressante sous bien des regards pervers. Peu importe le racisme, tous avaient toujours grandi dans la haine, alors un peu plus ou un peu moins… Au moins dans la misère, beaucoup se retrouvaient, et la force primait sur les préjugés. Comment Suadela aurait-elle pu y échapper ? Elle aussi apprit à jouer des poings pour obtenir ce qu’elle voulait, apprenant dans la rue l’art non pas de se battre, mais de massacrer au mieux un adversaire, traçant sur son corps les premières marques d’une vie de violence. Et quand la force avait fait ses preuves, elle préféra se faire une place par la parole. Le duo Hezekiah était bien connu dans le quartier. Le frère et la sœur, les muscles et l’esprit. Sans Suadela, Aelinos n’aurait su appuyer longtemps son autorité.

Mais tout bascula bien vite. Aussi vite que les sirènes avaient retenties pour annoncer les bombes qui pourtant tombaient déjà sur leur ville. Affolés, Le père et ses enfants quittèrent leur petit appartement pour se trouver un abri, perdant tout ce qui avait été leur foyer. Les elfes et les humains s’étaient déclarés la guerre. Qui avait commencé ? Sur le moment ce n’était pas important. Pour qui se battre, voilà le dilemme. Soutenir sa race qui pourtant les dénigrait, ou prêter main forte aux humains ? L’instinct de race dû sûrement être le plus fort, et le frère aîné de Suadela s’empressa de rejoindre les premières lignes elfiques. Le père aurait dû le rejoindre, mais il ne voulait pas participer à ce qu’il estimait être la plus grande bêtise tant des humains que des elfes. Non, lui voulait la paix, ou la neutralité, l’arrêt des effluves de sang dans les rues de leur quartier. Dans un de ses élans pacifistes, il avait choisi de sortir, mains levées, et de réclamer une discussion avec la compagnie armée qui marchait dans les rues. Sa demande fut accueillie par un déluge de balles, et c’est en rampant, mortellement blessé, qu’il pu échapper aux humains, allant se terrer dans cette partie des égouts où lui et sa fille avaient choisis de se cacher en attendant le moment opportun pour fuir.
Combien d’heures Suadela, usant de ce qu’elle avait pu apprendre dans les livres, tenta de soigner les chaires détruites par le métal ? Elle ne saurait même pas le dire. Mais elle donnait tout ce qu’elle avait pour réussir, pleurant de désespoir en sentant sa propre impuissance. Epuisée, elle dû laisser la vie filer comme le sang entre ses propres doigts et rester terrée les jours nécessaires pour avoir une opportunité de fuir, couchée à côté du cadavre de son père. Elle ne l’a plus pleuré après ça, jugeant que ses nobles pensées l’avaient rendu trop faible pour survivre dans ce monde inadapté pour eux.
Elle fuit sa ville, rejoignit les lieux les moins exposées sur le territoire elfique, faisant fi de sa haine naturelle pour les elfes blancs. Dans la guerre, ne valait-il pas mieux se soutenir ?
Sans compter l’intervention de cette nouvelle espèce. Pendant un moment, elle avait bien failli croire qu’une volonté de neutralité allait pouvoir atténuer les animosités, mais quand on est neutre, pourquoi allons-nous nous battre ? Les Irus, étrangement, lui laissaient à travers leurs paroles, un arrière-goût d’hypocrisie au fond de la gorge. Non, elle ne croyait pas plus en eux qu’en les humains. A plus forte raison en sachant que son frère risquait sa vie pendant que ce qu’elle estimait être des beaux-parleurs venaient s’ajouter au conflit.
Alors elle aussi entra dans la guerre, espérant dans un premier temps rejoindre son frère sur le front. Elle l’a retrouvé, Aelinos, couché dans un trou avec les dizaines d’autres soldats tués comme lui. Quelle raison lui restait-il encore de se battre ? La seule qui lui restait était faire en sorte que tout cesse, que cette guerre injuste soit anéantie, et les humains avec, tant qu’à faire. Elle se battit, gagna des cicatrices et du galon dans ses débuts, non pas parce qu’elle était la plus compétente, mais parce que pour éviter des bagarres internes dans sa compagnie, il valait mieux placer un ou deux elfes noires dans les hauteurs. Qu’à cela ne tienne, Suadela allait les convaincre que ce choix tactique était plus judicieux qu’ils ne le croyaient. Elle progressa encore, plus dans la stratégie, et surtout plus dans l’art d’obtenir ce qu’elle voulait. La suite de son ascension devenait enfin le fruit de son travail, et plutôt que de se mêler aux tranchées, elle se mêla aux discussions plus politiques, cessant tout rapport avec l’armée pour plonger plus dans ce qu’elle estimait indispensable à une reconstruction d’après-guerre, une sorte de parti socialiste dans lequel elle se distingua tant par ses propositions de projets que par son talent à faire adhérer presque n’importe qui à ses ambitions. C’est là qu’elle s’est faite remarquée, gagnant assez d’expérience pour être choisie comme bras droit de la cheffe des elfes, même si pour Suadela, ce choix cache une part d’hypocrisie. Une elfe noire dans les hautes sphères, c’est une très bonne initiative publicitaire pour limiter les divisions interraciales et renforcer le peuple.
Peu importe de toute manière. La « paix » n’allait pas être éternelle, Suadela a bien l’intention d’aller jusqu’au du but qu’elle s’était fixée : faire en sorte d’une manière ou d’une autre qu’il n’y ait plus le moindre conflit, interne comme externe.
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Chef des Elfes
Rider Era


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MessageSujet: Re: Suadela Hezekiah[validé]   Suadela Hezekiah[validé] EmptyMar 19 Sep - 7:02

Ok magnifique !!

(j'aime bien comment c'est expliquer, cela nous apprend des choses sur les elfes noirs et les elfes normale.)

Que dire d'autre ah oui Validé!!
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